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Des cailloux et du bois

Adiu !

Depuis quelques jours à Pondelabarthe, c’est cailloux et bois.

Nous avons commencé par piqueter les murs de l’entrée actuelle pour assainir et permettre à la maison de commencer à « respirer » (les enduits béton du siècle dernier font vraiment du mal aux vieilles maisons en provoquant une retenue de l’humidité). On a pu découvrir que les murs d’époque étaient montés en galets/pierres des champs, et scellés… à la terre !

Des maisons montées avec des cailloux et de la glaise, et encore debout (et plus que valides) après plus de 400 ans… pourra-t-on en dire autant des constructions récentes…?

Puis hier, c’est l’ami charpentier et son équipe qui sont arrivés pour redescendre le solivage dans ce qui sera notre cuisine. Exit les 3,20m de hauteur sous-plafond (inutiles dans ce genre de pièce), et bonjour les 60cm regagnés au dessus (dans la future chambre de Malou).

 

Voilà. Prochaines photos certainement ce soir ou demain de l’avancée de cette modif…

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Assainissement, acte 1, scène finale

Nous revoilou… 😀

À la demande générale (enfin de tonton Juju surtout), et parce que ça fait des semaines qu’on a pas trouvé de temps pour bloguer, on vous livre pèle-mêle la suite et fin des travaux d’assainissement (terminés maintenant il y a près de 2 semaines).

Bilan:

  • Un terrain aux alentours de la maison totalement labouré (mais on s’y attendait fortement)
  • Une microstation enterrée et mise en route (léger bruit perpétuel de la pompe -idem à un aquarium- et clapotis d’un filet d’eau en permanence dans le réacteur, rien de dérangeant, il faut vraiment tendre l’oreille)
  • Pas d’odeurs et une évacuation de toutes les eaux fonctionnelle (ça fait plaisir après quelques semaines de refoulements et de débordements divers)
  • Une mare rebouchée (oui, on a choisi de ne pas évacuer, ni répandre, la terre de la fouille, et on a rebouché la mare… adieu ambiance bucolique… et adieu moustiques)

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Plus de mare…

À suivre, quelques photos de « l’ancienne-entrée-future-cuisine », dans laquelle nous avons démonté la cheminée, commencé à piqueter les murs et à descendre le solivage pour créer la future chambre de Malou.

Assainissement, acte 1, scène 2

Ça y est, c’est parti !

On peinait à le croire encore hier soir (avec la flotte qu’on a eu ces dernières semaines…ou plutôt mois), mais le terrassier a commencé ce matin à nous planter la micro-station 😀

Coté portail, ça passe juste quand même

Coté portail, c’est passé juste quand même

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Bon… c’est un peu « gras » quand même dans le terrain

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Léger enfouissement du massif de fleurs sur la gauche… Christine le soupçonne d’en avoir fait exprès (hihihi)

Les cantonniers n'étaient pas venu curer les fossés jusque chez nous... encore heureux, ils auraient été verts!

Les cantonniers n’étaient pas venus curer les fossés jusque chez nous… encore heureux, ils auraient été verts!

Et bientôt... on ne verra plus que 4 chapeaux

Et bientôt… on ne verra plus que 4 chapeaux

Comme promis (il y a maintenat 6 semaines), une petite photo de la cour éventrée ;)

Comme promis (il y a maintenant 6 semaines), une petite photo de la cour éventrée 😉

À suivre…

Explication de texte

Coucou tous

Dans le titre de ce blog, et un peu tout le temps, nous évoquons deux termes dont certains d’entre vous doivent se demander se qu’ils signifient.

Alors aujourd’hui, petite explication de texte ;p

C’est quoi des barthes ?

La maison (et le lieu-dit) s’appelle « Pondelabarthe » (comprendre « pont de la barthe »).

Bon, il y a un cours d’eau qui longe le terrain, et passe sous la route au droit de la maison, il y a donc un pont près du portail. OK… Mais c’est quoi une barthe ?

Tel qu’inscrit dans l’article Wikipedia traitant du sujet:

[…]on appelle barthe (du gascon barta) les plaines alluviales inondables longeant les cours d’eau.[…]

Ou encore cette autre page Wikipedia, qui nous explique:

[…]Les prairies marécageuses ainsi nommées sont situées dans le lit majeur de l’Adour, c’est-à-dire dans sa zone inondable, recouvert par les eaux en cas de crue du fleuve ou de son affluent des Gaves réunis, en amont de Peyrehorade.[…]

À priori, et d’après ce que j’ai pu comprendre lors de mes recherches, il s’agit de plaines humides et marécageuses, parfois boisée (comme chez nous), et qui accueillent les crues de l’Adour (ou de ses affluents). Historiquement et étymologiquement donc, le terme ne concerne que les marais bordant l’Adour et les Gaves réunis (de Pau et d’Oloron), et s’étend sur une zone partant de la commune de Pontonx-sur-l’Adour jusqu’à St-Martin-de-Seignanx.

À lire aussi, cet extrait de thèse d’un certain Sébastien qui explique que ces endroits, autrefois déclarés insalubres et inconstructibles, ont commencé à être exploitées pour l’agriculture après la révolution. On a donc réussi à apprivoiser les marécages en créant des canaux et en retenant les eaux de crues afin d’irriguer des cultures demandant beaucoup d’eau (ce qui explique peut-être la mono-culture du maïs dans toute la région…)

C’est quoi une clouque ?

Une « clouque » (ou encore une « glousse »), c’est une poule en béarnais ! (cf le dictionnaire Gascon-Français de l’Abbé Vincent FOIX, réédité par les Presses Universitaires de Bordeaux)

En fait, c’est la forme particulière du toit, avec une travée centrale à forte pente flanquée de part et d’autre de pans plus plats et souvent asymétriques, qui lui procure ce surnom. Ces habitations typique du canton de Salies font penser à une poule protégeant sa couvée par ses ailes déployées.

Cette page du livre « La maison rurale en Béarn » (Pierre Loubergé, editions CRÉER) nous en apprend un peu plus sur l’architecture et l’utilité des trois parties d’une clouque. Généralement, la travée centrale était une grange avec grenier et les deux cotés recevaient l’étable et la maison d’habitation (rudimentaire) du métayer.

Effectivement, notre maison à conserver cet aménagement jusqu’à maintenant malgré le fait qu’elle n’ait plus été utilisée comme bâtiment agricole depuis quelques décennies (la partie étable a toutefois été transformé en chambre/salle de bain par les précédents propriétaires). Pour notre part, il est prévu que nous nous servions de la hauteur au centre afin de créer une grande pièce de vie au rez-de-chaussée, et un comble aménagé au dessus. Les flans quant à eux devraient recevoir chambre, pièce d’eau et cellier d’un coté, et entrée-salon de l’autre.

Au cours de mes recherche sur ce terme de clouque, je suis aussi tombé sur la retranscription du récit d’un certain Maurice Rouanet qui explique comment on surnommait « clouque » les vielles femmes paysannes qui se livraient à un rite aussi étrange qu’ancestral en pays d’Oc afin d’assurer la fertilité des terres. Je vous laisse le soin de découvrir cette histoire fabuleuse et poétique…

Enfin, et de façon plus générale, voici le lien vers un document intéressant qui traitent des différentes architectures que l’on rencontre dans le Béarn-des-Gaves.

Conclusion

Bah… on habite dans une poule, au milieu d’un marécage boisé 😀

À bientôt

Assainissement, acte 1, scène 1

Après quelques semaines de mutisme (le temps de débroussailler un peu, de racheter une voiture, d’investir dans un micro-tracteur et une tronçonneuse…) nous revoilà avec enfin un premier article dans la catégorie Travaux.

Lundi dernier, livraison (à 6h30 du mat’) d’une micro-station BIONEST

(me l'a mis devant le garage le gars... c'est malin...)

(me l’a mis devant le garage le gars… c’est malin…)

2 beaux blocs béton de 3000l + un gros coffret extérieur muni d’un mini tableau électrique et d’une petite pompe (!)

Et nous pendant ce temps là… on fouille à trouver l’existant (pour se raccorder, et découvrir l’ampleur de la restauration qui nous attend niveau plomberie/canalisations).

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Pas toute jeune la fosse sceptique en béton… d’autant qu’elle ne fait plus tout à fait son job (elle déborde s’il pleut trop !)

Une petite photo de la cour avant qu’elle ne soit éventrée (promis, on postera une photo pendant, héhé…)
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À suivre donc, très prochainement

À bientôt

Comme il nous tarde…

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Bonjour à tous.

Ce premier billet pour présenter ce blog, et dire à quel point il nous tarde d’être à mercredi soir prochain 🙂

En effet, le mercredi 13 février 2013, à 18h, nous sommes convoqués à l’étude notariale de Saliès-De-Béarn afin de signer l’acte de vente de notre (désormais nouvelle) maison.

Cet évènement donne le point de départ de notre principal projet de vie (et de plein de projets futurs on l’espère…). Nous devenons (enfin) propriétaires et allons pouvoir exprimer toutes nos envies et besoins d’un lieu « à nous ». Un endroit à notre image dans lequel nous pourrons voir grandir notre fille, accueillir nos familles et nos amis, imaginer et mettre en place des projets, créer des souvenirs… en deux mots: vivre heureux !

Au fait, nous, c’est Christine et Alex (enchanté!), accompagnés de Malou (la mini-princesse des bois), de Camille (si loin, mais toujours avec nous), des chiens Java et Pop (les gardiens du domaine), des chèvres Homer et Maya (les tondeuses les plus sympas du monde), des chats Manouche et Mambo… Mais dites moi… quelle ménagerie !

Nous posterons ici assez rapidement des photos et des infos sur la maison en elle-même pour que (comme indiqué dans la page d’à propos) nos familles et amis (et même toi, lecteur anonyme arrivé ici par hasard) puissent suivre l’avancée de notre emménagement, des travaux à venir et des projets liés à la maison.

Dans l’attente d’un prochain billet (très certainement en fin de semaine), nous vous souhaitons une bonne visite, et encore Bienvenue chez nous… 😉